#186 Émission du 10/10/2023

Le podcasting - Duchess France

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Transcription

Au programme de la 186e émission diffusée mardi 10 octobre 2023 :

Le podcasting avec Carine Fillot, fondatrice d’Elson, et Benjamin Bellamy, fondateur et dirigeant de le société Ad Aures et de Castopod
la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak
Interview de Cécilia Bossard, membre de Duchess France, consultante chez Shodo Nantes

Sujet principal

Le podcasting Durée : 56 min. 36 s. ogg mp3

Et aussi

Chronique d’Antanak Durée : 7 min. 8 s. ogg mp3

Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l’April et le monde du libre Durée : 6 min. 53 s. ogg mp3

Interview de Duchess France Durée : 12 min. 49 s. ogg mp3

Photos de l’émission Galerie April

Personnes participantes Références Musiques Licence

Personnes participantes

Frédéric Couchet, délégué général de l’April
Isabelle Carrère d’Antanak
Carinne Fillot, fondatrice d’Elson
Benjamin Bellamy, fondateur et dirigeant de le société Ad Aures et de Castopod
Cécilia Bossard de Duchess France, consultante chez Shodo Nantes
Julie Chaumard, bénévole à l’April, à la régie

Traitement du podcast

podcast traité par Julien Osman, bénévole à l’April
podcast découpé en podcasts individuels par Frédéric Couchet

Traitement des photos

photos traitées par Jean-Pierre Pascaud

Références

Le podcasting

Podcasting (page Wikipédia)
De l’aide pour installer un lecteur de podcasts
Flux RSS de Libre à vous !
Elson
Castopod
Ad Aures
Paris Podcast Festival (13 et 14 octobre 2023 à la Gaîté Lyrique à Paris)

Interview de Duchess France

Site web de Duchess France
Anniversaire 13 ans des Duchess le 17 octobre 2023 à Paris
Passer les offres de stages, d’alternance et de premier emploi

Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l’April et le monde du libre

Campus du Libre événement inter-établissement dans l’enseignement supérieur et de la recherche, samedi du 21 octobre à Lyon
Cours de l’Ecole du Logiciel Libre les samedis de 14h30 à 18h00 à Ivry sur Seine, qui organise également une Fête du Libre les 18 et 19 novembre 2023
Journée Ada Lovelace Day 2023
Consulter l’Agenda du Libre pour les autres événements en lien avec le logiciel libre

Retrouvez toutes les chroniques de l’émission :

« Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak

Musiques

Les références pour les pauses musicales et autres séquences sonores (jingles…) :

Notre pad pour proposer des musiques diffusées sous une licence libre
You Will Be Wild (Licence CC-BY 4.0, 3 minutes 10)
Last Dance par Zero Project (feat. Dia Yiannopoulou) (Licence CC-BY 4.0, 2 minutes 56)
Wesh Tone par Realaze (Licence Art Libre 1.3, 4 minutes 36, générique et virgule de transition)
Sometimes par Jahzaar (Creative Commons CC-BY SA 3.0, 10 secondes utilisées comme jingle avant la partie « Quoi de Libre ? »)
Waiting room par Jahzaar (Creative Commons CC-BY SA 3.0, utilisée en cas de problème technique pour faire patienter)
Dolling par CyberSDF (Creative Common CC BY 3.0, 2 minutes 40, utilisée sur certains jingles)
La voix des jingles est celle de Laure-Élise Déniel

Licences de diffusion, réutilisation : Les podcasts sont diffusés selon les termes d’au moins une des licences suivantes : licence Art Libre version 1.3 ou ultérieure, licence Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure et licence GNU FDL version 1.3 ou ultérieure. Les musiques sont diffusées sous leurs propres licences.

Vos commentaires

# Le 29 janvier à 21:44, par assurancetourix En réponse à : 186 - Le podcasting - Duchess France

Bonjour,

J’écoute régulièrement l’émission "Libre à vous" en différé via le podcast mis à disposition sur le site de l’émission www.libreavous.org. Je n’ai malheureusement pas la possibilité d’écouter l’émission en direct les mardis après midis. Je n’ai pas non plus la possibilité de le faire régulièrement, mais je peux naviguer sur vos archives, et je trouve que c’est difficile de faire mieux que de la manière dont cela est fait. En effet, non seulement, les émissions sont découpées, mais même les transcriptions de l’émission en mode texte sont mises à disposition. Un travail de forçat.

Je voulais écrire depuis longtemps un commentaire d’encouragement.

C’est singulier que je le fasse sur une émission dont le reportage principal est sur les podcasts. Déjà, j’ai trouvé que cela sortait un peu de l’ordinaire que les intervenants n’étaient pas toujours d’accords entre eux. Généralement, quand il y a plusieurs invités, ils sont souvent unanimes et se complètent l’un l’autre. C’est bien de temps en temps que les gens ne soient pas d’accords entre eux : tout le monde n’a pas besoin d’être d’accord sur tout. Mais ce n’est pas le plus important.

Entre autres choses, on discute de découvrabilité des podcasts. On y parle du déclin d’Apple, on y parle de Spotify comme acteur permettant d’améliorer la découvrabilité des podcasts dits "morts" parce qu’ils "n’émettent" plus. Et je remarque que Libre à vous émet toutes les semaines depuis des années et que le podcast apparaissant par une recherche dans Spotify avec le terme "libre à vous" est une émission hebdomadaire sponsorisée par Le Figaro, qui n’a rien à voir avec votre émission. Et pourtant, je réussis à vous suivre, en sortant des sentiers battus, en allant directement sur votre site, et en court-circuitant les grandes plate-formes : l’internet tel qu’il était entrevu par ses pères fondateurs.

Le podcast, c’est comme n’importe quelle réseau social : tout le monde cherche à exister, tout le monde veut publier quelque chose. Et ceux qui publient sont convaincus que le reste du monde va naturellement se rendre compte que ce qui est publié est digne d’intérêt et que l’audience va affluer. Cette problématique n’est pas le monopôle des créateurs de podcast : chaque groupe de musique estime sa musique digne d’intérêt, chaque influenceur estime son travail digne d’intérêt, etc. Tout le monde veut exister. Pure vanité. Trop de contenus sont disponibles. Ces contenus sont parfois même générés par des machines, de manière semi-automatique. Et pour augmenter la notoriété d’un compte sur les réseaux sociaux, ou d’un podcast, on peut aussi payer des entreprises qui programment des machines (robots) pour consulter lesdits contenus, afin que notre contenu soit finalement consommé éventuellement par des vrais gens. Un système qui marche un peu sur la tête.

Moi, assurancetourix, pour exister et sortir du lot, je joue de la musique digne d’intérêt, mais la première réaction de mon public est pourtant de me bâillonner plutôt que de l’écouter. Ignares...

Plus sérieusement, votre émission, c’est une pépite. Les pépites, comme partout ailleurs, et non uniquement sur Internet, ce sont des choses rares. Peut-être que cela se mérite. Certes, cela ne concoure pas au renforcement de l’intersectionnalité des luttes dont il est question dans la rubrique d’Antanak. Je ne pense pas que le logiciel libre devienne un jour une thématique grand public, alors que cela devrait l’être, si les gens réfléchissaient. On peut inventer n’importe quelle conclusion en partant de prémices fausses. Dans leur vaste majorité, les gens ne réfléchissent pas ; ou peut-être ont-ils décidé de mettre un terme à leurs réflexions pour éviter de sombrer dans la folie. Car effectivement, toujours en faisant référence à la même rubrique d’Antanak, la thématique principale, auxquelles se subsument toutes les autres, c’est le problème de la pérennité de nos modes de vie, qui ne semble pas assurée. Mais comme rapportée par la même intervenante, il n’est pas vraiment possible "de lutter" contre de si grands pouvoirs.

Quelques commentaires cinglants (ou pas, je ne sais pas) : vous prônez le libre et faites la promotion des Duchess France. Il y a certainement trop de barbus quadragénaires dans le monde de la tech, et c’est louable de vouloir faire la promotion de la diversité. Sur le site de Duchess France, je vois que l’association a un compte Twitter et pas de compte Mastodon. On peut partager des offres de stage, etc. par l’intermédiaire d’un formulaire hébergé chez les Gafam, alors qu’il existe des alternatives libres. C’est un peu dommage, mais personne n’est parfait, alors continuons de répandre la bonne parole, et d’expliquer pourquoi les logiciels libres sont une thématique importante. Malgré tout, c’est décourageant de voir autant de gens consentir au pillage de leurs données personnelles, tout ça parce que "c’est pratique" à utiliser...

Longue vie à votre émission

PS : j’ai participé à la campagne de don de causes communes pour que l’émission puisse continuer :)

# Le 31 janvier à 14:08, par Frédéric En réponse à : 186 - Le podcasting - Duchess France

Merci à vous d’avoir pris le temps de rédiger ce commentaire détaillé et pour vos encouragements. Il est important pour nous d’avoir des retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n’avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Et votre message fait très plaisir à lire.

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# Le 29 janvier à 21:44, par assurancetourix En réponse à : 186 - Le podcasting - Duchess France

Bonjour,

J’écoute régulièrement l’émission "Libre à vous" en différé via le podcast mis à disposition sur le site de l’émission www.libreavous.org. Je n’ai malheureusement pas la possibilité d’écouter l’émission en direct les mardis après midis. Je n’ai pas non plus la possibilité de le faire régulièrement, mais je peux naviguer sur vos archives, et je trouve que c’est difficile de faire mieux que de la manière dont cela est fait. En effet, non seulement, les émissions sont découpées, mais même les transcriptions de l’émission en mode texte sont mises à disposition. Un travail de forçat.

Je voulais écrire depuis longtemps un commentaire d’encouragement.

C’est singulier que je le fasse sur une émission dont le reportage principal est sur les podcasts. Déjà, j’ai trouvé que cela sortait un peu de l’ordinaire que les intervenants n’étaient pas toujours d’accords entre eux. Généralement, quand il y a plusieurs invités, ils sont souvent unanimes et se complètent l’un l’autre. C’est bien de temps en temps que les gens ne soient pas d’accords entre eux : tout le monde n’a pas besoin d’être d’accord sur tout. Mais ce n’est pas le plus important.

Entre autres choses, on discute de découvrabilité des podcasts. On y parle du déclin d’Apple, on y parle de Spotify comme acteur permettant d’améliorer la découvrabilité des podcasts dits "morts" parce qu’ils "n’émettent" plus. Et je remarque que Libre à vous émet toutes les semaines depuis des années et que le podcast apparaissant par une recherche dans Spotify avec le terme "libre à vous" est une émission hebdomadaire sponsorisée par Le Figaro, qui n’a rien à voir avec votre émission. Et pourtant, je réussis à vous suivre, en sortant des sentiers battus, en allant directement sur votre site, et en court-circuitant les grandes plate-formes : l’internet tel qu’il était entrevu par ses pères fondateurs.

Le podcast, c’est comme n’importe quelle réseau social : tout le monde cherche à exister, tout le monde veut publier quelque chose. Et ceux qui publient sont convaincus que le reste du monde va naturellement se rendre compte que ce qui est publié est digne d’intérêt et que l’audience va affluer. Cette problématique n’est pas le monopôle des créateurs de podcast : chaque groupe de musique estime sa musique digne d’intérêt, chaque influenceur estime son travail digne d’intérêt, etc. Tout le monde veut exister. Pure vanité. Trop de contenus sont disponibles. Ces contenus sont parfois même générés par des machines, de manière semi-automatique. Et pour augmenter la notoriété d’un compte sur les réseaux sociaux, ou d’un podcast, on peut aussi payer des entreprises qui programment des machines (robots) pour consulter lesdits contenus, afin que notre contenu soit finalement consommé éventuellement par des vrais gens. Un système qui marche un peu sur la tête.

Moi, assurancetourix, pour exister et sortir du lot, je joue de la musique digne d’intérêt, mais la première réaction de mon public est pourtant de me bâillonner plutôt que de l’écouter. Ignares...

Plus sérieusement, votre émission, c’est une pépite. Les pépites, comme partout ailleurs, et non uniquement sur Internet, ce sont des choses rares. Peut-être que cela se mérite. Certes, cela ne concoure pas au renforcement de l’intersectionnalité des luttes dont il est question dans la rubrique d’Antanak. Je ne pense pas que le logiciel libre devienne un jour une thématique grand public, alors que cela devrait l’être, si les gens réfléchissaient. On peut inventer n’importe quelle conclusion en partant de prémices fausses. Dans leur vaste majorité, les gens ne réfléchissent pas ; ou peut-être ont-ils décidé de mettre un terme à leurs réflexions pour éviter de sombrer dans la folie. Car effectivement, toujours en faisant référence à la même rubrique d’Antanak, la thématique principale, auxquelles se subsument toutes les autres, c’est le problème de la pérennité de nos modes de vie, qui ne semble pas assurée. Mais comme rapportée par la même intervenante, il n’est pas vraiment possible "de lutter" contre de si grands pouvoirs.

Quelques commentaires cinglants (ou pas, je ne sais pas) : vous prônez le libre et faites la promotion des Duchess France. Il y a certainement trop de barbus quadragénaires dans le monde de la tech, et c’est louable de vouloir faire la promotion de la diversité. Sur le site de Duchess France, je vois que l’association a un compte Twitter et pas de compte Mastodon. On peut partager des offres de stage, etc. par l’intermédiaire d’un formulaire hébergé chez les Gafam, alors qu’il existe des alternatives libres. C’est un peu dommage, mais personne n’est parfait, alors continuons de répandre la bonne parole, et d’expliquer pourquoi les logiciels libres sont une thématique importante. Malgré tout, c’est décourageant de voir autant de gens consentir au pillage de leurs données personnelles, tout ça parce que "c’est pratique" à utiliser...

Longue vie à votre émission

PS : j’ai participé à la campagne de don de causes communes pour que l’émission puisse continuer :)
# Le 31 janvier à 14:08, par Frédéric En réponse à : 186 - Le podcasting - Duchess France

Merci à vous d’avoir pris le temps de rédiger ce commentaire détaillé et pour vos encouragements. Il est important pour nous d’avoir des retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n’avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Et votre message fait très plaisir à lire.